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Topia les ateliers du paysage 
une association pour agir

Au fil de la Seine :
    à la découverte des paysages de Monet
   Week-end des 4 et 5 juin 2005

« Vous avez peut-être su que j’avais planté ma tente aux bords de la Seine à Vétheuil, dans un endroit ravissant. » Monet à Murer, 1er septembre 1878. 
    Ce n’est pas une tente qui attendait les 26 participants (20 adultes et 6 enfants) au bord de la Seine à Vétheuil, mais un bon petit déjeuner. Dominique nous y retrace la vie de Monet devant les paysages qui lui étaient si familiers : le village, les peupliers des berges, les îles et  l’autre rive où se trouve Lavacourt . Nous sommes tout de suite au parfum, ou plutôt à la lumière du peintre... Promenade matinale dans le village et nous reprenons la route. 

« Je suis dans le ravissement, Giverny est un pays splendide pour moi. » Monet à Durer, 1883.

    Le soleil n’est pas au rendez-vous mais nous sommes, nous aussi, subjugués par les jeux d’ombres et de lumières, la débauche de couleurs autour du bassin des nymphéas, dans le jardin et dans la maison. Nous comprenons mieux la façon de peindre de Monet au regard de ce décor qu’il a lui-même créé.

     L’inclémence du ciel nous oblige à déjeuner dans un lavoir au bord de l’Epte. Puis, sur la route de Rouen bordée de coquelicots, nous nous arrêtons au dessus de la Roche-Guyon pour admirer la vallée de la Seine. Nous visitons ensuite les salles « Paysages et Impressionnisme » au musée de Vernon. Rouen nous apparaît plus tard, comme l’a peint Monet, du haut de Bonsecours.

Le jardin de Giverny© Jean Bret (Topia), 2005
    Notre gîte nous attend. Une chaumière normande au toit de chaume dont le faîte est garni d’iris ; les vaches sont dans le pré et Boudin, l’un des « maîtres » de Monet, aurait pu en faire une œuvre… Un feu de cheminée et un bon repas normand complètent le décor !

« Je suis rompu, je n’en peux plus, et j’ai eu une nuit remplie de cauchemars : la cathédrale me tombait dessus, elle semblait bleue ou rose ou jaune. » Monet, avril 1892.

      Ceux qui, bien fatigués, sont tout de même allés à 23h. sur le parvis de la Cathédrale de Rouen voir le spectacle « La cathédrale, de Monet aux pixels » n’ont pas été déçus : ils ont vu en grandeur nature la série des Cathédrales : bleues, roses ou jaunes.

Gîte normand © Jean Bret, (Topia), 2005

     Dimanche matin nous retrouvons à 10 h. les deux plus courageuses participantes, parties à pied, à Saint Wandrille. Nous formons un convoi pour traverser la Seine sur le pont de Brotonne. Arrêt à Jumièges et à la Maison du Parc Naturel Régional des Boucles de la Seine Normande : une magnifique ferme traditionnelle avec ses colombages et ses dépendances disséminées dans un verger de pommiers... Nous suivons la route des fruits. Une surprise nous attend : nous retraversons la Seine sur un bac. Avant la construction des ponts de Normandie et de Brotonne, c’était le seul moyen de passer d’une rive à l’autre, entre Rouen et le Havre.

      Nous déjeunons dans une base UCPA avant de rejoindre de nouveau Rouen, pour une visite de la ville, guidés par ma sœur, conférencière à l’Office du Tourisme. Nous découvrons la place où fut brûlée Jeanne d’Arc, une partie des nombreuses maisons à pans de bois, le Gros Horloge, la Cathédrale, l’Aître Saint Maclou, qui servît de cimetière et d’ossuaire au moment des grandes épidémies, et l’église Saint Maclou. Nous retrouvons au musée des Beaux Arts une guide conférencière qui nous fait  de nouveau apprécier les impressionnistes, ainsi que le tableau des Énervés de Jumièges. Chacun reprend ensuite la route, des couleurs plein les yeux…
 

Blandine Bénard, pour Format Paysage n° 16, printemps 2005

 
 
 
 

 

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