Voici mon paysage quotidien… celui qui a constitué le paysage que j’ai admiré l’été dernier, pendant trois semaines, à Bouloumnabyiri, village de brousse au Burkina-Faso. Jour après jour, le sol apparaît plus vert en cette saison des pluies. Chaque champ de mil devant être protégé, les enfants tiennent les animaux à distance des cultures si précieuses pour la récolte future.

Il est 8 heures du matin, le village est paisible bien que chacun soit déjà depuis plusieurs heures en train de cultiver. Pour imaginer l’atmosphère de cette place de village, juste devant l’école, il suffit de penser à la température avoisinant les 30°C, quelque peu saturée d’humidité, mais rapidement oubliée tant les visages offrent des sourires vous amenant à goûter chaque instant.

Bouloumnabyiri  © Noëlie Gerland (Topia), 2002

     Mon paysage quotidien… sans la concession que l’on devine derrière, on pourrait l’imaginer ici, en France… au cœur d’une région rurale… Les cultures ne sont pas les mêmes, le rythme et la façon de travailler diffèrent quelque peu, mais l’homme, lui, est-il si différent ?
 

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